Neil Young

Chanteur et guitariste de folk, country et rock canadien, Neil Young est considéré par beaucoup comme l’un des plus grands artistes rock au monde. Entré au Rock and Roll Hall of Fame, il fait partie des cent meilleurs guitaristes de tous les temps selon le célèbre Rolling Stone magazine.

Né en 1945 à Toronto, Canada, Neil Percival Young joue à l’adolescence dans un groupe de rock appelé « The Squires » avant d’entamer une courte carrière solo à Winnipeg, huitième ville par la population au Canada. Le succès relatif de ces deux expériences pousse le jeune homme alors âgé de vingt ans à émigrer aux États-Unis, en Californie, terre de toutes les promesses.

Avec des rêves pleins les yeux, Neil Young débute au sein du groupe folk-rock « Buffalo Springfield » dont l’existence durera officiellement 25 mois. Ce groupe initialement composé par Neil Young, Steven Stills, Richie Furay, Dewey Martin et Bruce Palmer a enregistré trois albums de 1966 à 1968.

En 1968, Neil Young entame une carrière solo et réalise un premier album folk-rock éponyme.

L’année suivante, il recrute Danny Whitten, Ralph Molina et Billy Talbot, trois anciens musiciens du groupe « Les Rockets », afin de l’accompagner lors de ses tournées et pour enregistrer son deuxième album, « Everybody knows this is nowhere ». Ainsi naît la première collaboration avec « Crazy Horse », groupe qui l’accompagne encore à ce jour.

Neil Young rejoint ensuite le trio Crosby, Stills and Nash pour former un des groupes majeurs des 60’s : Crosby, Stills, Young and Nash (pfiou, sacrément recherché ! :). Le groupe apparaît au festival de Woodstock en 1970, mais Young menace de ne pas jouer si les caméras ne sont pas éteintes. Depuis cette période, ils collaborent ensemble épisodiquement et produisent 4 albums en commun. Neil Young pourtant ne cesse de se démarquer des autres musiciens au point de réserver ses meilleures chansons pour ses albums solos composés en parallèle comme par exemple « After The Gold Rush ».

L’énorme succès du groupe en fusion totale avec le courant contestataire sur la guerre du Vietnam tourne hélas la tête de ses membres. Le groupe se sépare mais la distanciation de Young s’en trouve récompensée au moment où la jeunesse américaine acquiert une vision plus cynique du monde. En 1972, il rassemble des musiciens de studio de Nashville sous le nom de « Stray Gators pour enregistrer l’album « Harvest » porté par le phénoménal « Heart of Gold ».

Affecté par le décès de son guitariste et ami Danny Whitten, membre du Crazy Horse, en 1972, puis par le handicap de son fils et enfin par l’addiction à la cocaïne, Neil Young sombre dans une phase dépressive. Les albums enregistrés durant cette période sont empreints d’un pessimisme sombre : « Time Fades Away » (1973), « On the Beach » (1974) et « Tonight’s the Night » (1975).

Une série de disques les années suivantes avec Crazy Horse et son nouveau guitariste annoncent un léger mieux : Zuma (1975), « American Stars’n Bars » (1977), « Comes a Time » (1978), « Rust Never Sleeps » et « Live Rust » (1979). Neil Young fait une longue pause pour mieux se consacrer à sa vie privée, en particulier à son deuxième fils, souffrant comme l’aîné d’un handicap grave.

Il continue cependant d’enregistrer des albums, « Hawks and Doves » (1980) et « Re-ac-tor » (1981). En 1982, Neil Young signe avec Geffen qui lui promet une liberté artistique totale… S’aventurant sans succès sur les territoires extrêmes de l’électronique-rock, du rock’n’roll rose bonbon et de la country traditionaliste ringarde, Neil Young se perd et le public et les critiques sont déconcertés. Geffen refuse l’album « Island In The Sun » au profit de « Trans ». Le suivant fut à nouveau refusé par Geffen, le prétextant trop country et pas assez rock’n’ roll. En réaction, le loup solitaire fait un album rockabilly, « Everybody’s Rockin' » (1983). Sortent ensuite les albums « Old Ways » (1985), « Landing on Water » (1986) et « Life » (1987).

La période Geffen a été l’ère du grand « n’importe quoi » ! Il signe alors avec Warner Brothers et retourne à Reprise Records.

En 1988 parait « This Note’s for You », puis « Freedom » (1989), « Ragged Glory » (1990) et « Harvest Moon » (1992). La vague grunge reconnaît en lui l’un de ses précurseurs et signe le retour en grâce du guitar-hero et de ses larsens légendaires.

« Sleeps with Angels » sort en 1994 et exorcise doucement la mort de Kurt Cobain, leader du groupe Nirvana, qu’il appréciait énormément.

Paraissent ensuite Mirror Ball avec Pearl Jam (1995), Broken Arrow (1996), Silver & Gold (2000), Are You Passionate? (2002), Greendale (2003), Prairie Wind (2005).

En 2006, « Living With War » adresse un manifeste anti-Bush particulièrement corrosif à l’Amérique et à son président responsable de la guerre en Irak qui rappelle à Neil Young les cauchemars du Vietnam.

En 2009, Young sort « Fork in the Road », un concept album autour de sa voiture écolo, une Lincoln Continental modifiée pour ne consommer que des énergies alternatives:))

En 2010 sort « Le Noise », album expérimental produit par son compatriote Daniel Lanois.

Neil Young retrouve en juin 2012 son groupe fétiche Crazy Horse pour « Americana », un album de reprises contenant des classiques de la musique américaine traditionnelle, suivi la même année par « Psychedelic Pill », un album plus traditionnel…

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