Code Quantum

Suite à une expérience de voyage dans le temps, le docteur Sam Beckett, se retrouve coincé dans son invention, et dans le corps d’inconnus !

Réincarné dans diverses personnalités, Sam investit le corps d’un hôte, le temps de comprendre les motivations de cette réincarnation. En effet, Sam doit tout faire pour améliorer la vie de son hôte. Tant qu’il ne fait pas le bien autour de lui, il reste dans l’époque et le corps où il a été envoyé. Mais les qualités du coeur sont les armes idéales de Sam pour retrouver son univers.

Pour cela il est aidé par Al, un élégant hologramme armé de Ziggy, un petit ordinateur capable de déterminer la situation du voyageur malgré lui… Plein d’humour, Al est la seule personne qui peut aider Sam. Moqueur, jamais à cours de plaisanteries, Al désamorce les situations parfois critiques dans lesquelles se trouvent Sam. C’est souvent lui qui annonce la bonne action que doit faire Sam pour changer d’époque.

A partir d’un concept très connu et loin d’être original, Code Quantum fut l’une des plus belles aventures télévisuelles de cette fin de siècle. Car au-delà de l’aventure fantastique, la série de Bellisario est une superbe évocation de l’Histoire américaine, de ses désillusions, de ses combats et de ses angoisses. Car Sam passe la plupart de son temps (si l’on peut dire les choses ainsi) dans les années 60, période de grands remous dans la société américaine. Et chaque passage dans un nouveau corps, plonge Sam dans les inégalités de l’époque. Il se réincarne en une personne de couleur (ce qui n’est pas un avantage dans le sud des Etats Unis), en femme (ça lui arrive plusieurs fois et ça lui pose de sérieux soucis lorsqu’il est harcelé ou enceinte), en marginal, en artiste (il fut Elvis Presley) etc. Mais à chaque fois, Sam soulève une sérieuse question sur l’évolution des mœurs, la peur des américains face aux changements et les réactions violentes que cela peut entraîner.

Par la petite porte de la science fiction, Code Quantum offre un regard humaniste et positif sur cette époque. Car elle se doit de divertir. Et elle le fait d’une manière très intelligente. Il y a d’abord les très attendues apparitions d’Al, véritable cabotin qui fume tranquillement le cigare pendant que Sam se démène comme il peut dans des corps pas toujours avantageux (par exemple il fut trisomique et aussi aveugle). Il parasite les mésaventures de Sam avec un humour délicieusement décalé et des costumes assez déconcertants. Il y a aussi l’amusante idée de mise en scène de nous montrer Sam tel qu’il est, alors que les autres ne perçoivent aucune différence chez l’hôte. Et voir l’athlétique Scott Bakula dans des petites robes des années 60 provoque quelques éclats de rire.

Enfin la grande qualité de la série reste sa diversité de ton. En sautant de corps en corps, d’années en années, Sam se retrouve dans des situations plus ou moins agréables. Si certains épisodes sont burlesques, d’autres sont de vrais exercices de style et de genre (lorsqu’il se réincarne en mafieux) tandis que les auteurs se permettent même de plonger dans le drame. Spécialement les épisodes où Sam est confronté à la place des noirs et des femmes dans une société assez rigide et conservatrice. Les ruptures de ton et la diversité des histoires font de Code Quantum une grande série.

  • Titre original : Quantum Leap
  • Genre : SF et Fantastique
  • Production : 1989 - 1993
  • Nombre de saisons: 5
  • Nombre d´épisodes : 1 pilote de 90 minutes et 92 épisodes de 45 minutes et 2 épisodes de 90 minutes
  • Durée moyenne : 45 minutes
  • Série créée par : Donald P. Bellisario
  • Musique : Mike Post et Velton Ray Bunch
Casting

Scott Bakula : Sam Beckett
Dean Stockwell : Al Calavicci

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