City Hunter prend pour héros Nicky Larson, un agent de protection rapprochée spécialisé dans la protection TRÈS rapprochée. Il n’accepte de contrat que si la fille est jolie. Généralement, plus elle est jolie, plus elle est en danger. Plus elle est en danger, plus Nicky devient héroïque, fort, beau et mystérieux. A priori, elles devraient toutes tomber comme des mouches ! Et bien, pas du tout. C’est même le contraire. Les efforts de séduction déployés par nicky virent à la farce grotesque : pour obtenir les faveurs de ses clientes, notre héros se mue brutalement en pervers infantile. C’est comme s’il le faisait exprès !
D’ailleurs, les fans de la série sont formels : il le fait exprès pour protéger l’amour qu’il éprouve envers Laura, sa coéquipière. Dans City Hunter, le grotesque n’est pas gratuit mais cache en réalité des sentiments subtils et secrets. Chaque épisode est donc l’occasion de pitreries éperdues entre deux échanges de balles et trois échanges de regards.
Quelques gags (le 100 tonnes), quelques scènes d’action (les inévitables yakusas), une touche de romantisme (Laura+Nicky=?), et le tour est joué.
Chaque fois qu’une aventure s’achève, sur l’embarcadère d’un port ou devant la piste d’envol d’un aéroport, Nicky Larson se tourne vers Laura tandis que ses clientes se tournent vers l’avenir. Cette image de fin rythmera plusieurs centaines d’épisodes avec succès de 1985 à 1991…