L’histoire se déroule vers la fin du XIXe siècle, au printemps, sur les flancs du mont Tallac dans la Sierra Nevada. Amandine, une ourse gigantesque, sort de sa période d’hibernation avec ses nouveau-nés, Bouba et Frisquette.
Le dur apprentissage de la vie animale débute pour les oursons : Amandine doit leur apprendre à chasser, se nourrir sans se faire piquer par les abeilles et surtout, surtout, à se méfier des dangers qui les guettent. L’animal le plus dangereux de la forêt est l’homme qui se tient debout sur ses pattes arrières et tient dans ses pattes de devant un bâton de fer qui crache le feu et apporte la mort.
Effrayés par cette description, les oursons n’osent plus faire un pas sans s’assurer qu’il n’y a pas autour d’eux un de ces étranges animaux. Un jour pourtant, Bouba s’éloigne de sa mère et tombe nez-à-nez avec Moy, un petit indien.
Ce dernier ne tient pas dans ses mains, un bâton de fer mais plutôt un délicieux caramel. Les jours suivants, Bouba présente Frisquette à Moy, qui par la suite leur présente Joy, sa meilleure amie. Les enfants et les oursons se lient d’amitié.
Moy vit avec son papa Daklahoma dans une cabane qui appartient à M. Forestier, le papa de Joy. Ce riche fermier voit d’un très mauvais oeil cette amitié contre-nature et M. Bonami, un chasseur, le convainc de se lancer à la poursuite d’Amandine, « la reine de la montagne ».
Daklahoma tente de protéger Amandine, l’animal vénéré par sa tribu, mais il est contraint de la tuer, alors qu’elle était sur le point d’attaquer M. Forestier. Moy et son amie Joy recueillent les deux oursons orphelins mais Bouba et Frisquette ne sont pas hors de danger car M. Bonamy, le trappeur sans scrupules, cherche toujours à s’emparer d’eux pour les vendre au plus offrant…
Générique chanté par Chantal Goya :
Bouba, Bouba
Mon petit ourson
Tu roules et tu glisses
Sur la blanche blanche neige
Bouba, Bouba
Fais bien attention
De ne pas t’éloigner
Du chemin de ta maison
Dans la nuit noire et glacée
A côté de ta soeur Frisquette
Tu dors et tu dois rêver
Que tu es le roi de la fête
Amandine, ta maman
Tremble de peur, elle s’inquiète
Et toi dans ton canoë
Avec moi tu chantes à tue-tête
Bouba, Bouba
Mon petit ourson
Tu fais la joie et
L’admiration de ta famille
Bouba, Bouba
Mon petit garçon
Tu cours et tu vas
A travers les champs et les bois
L’oncle Emile, forestier John
Et surtout Daklaoma
Te font des cadeaux princiers
Que tu gardes pour ton papa
Joy t’aime beaucoup tu vois
Elle pleure quand tu n’es pas là
Et Moy le petit indien
Restera ton meilleur copain
Bouba, Bouba
Mon petit ourson
Tu roules et tu glisses
Sur la blanche blanche neige
Bouba, Bouba
Fais bien attention
De ne pas t’éloigner
Du chemin de ta maison
Bouba, Bouba
Le petit ourson
Est revenu s’endormir
Un soir près de sa mère
Bouba, Bouba
A fait attention
De ne pas s’éloigner
Du chemin de sa maison…