« Tous les gouvernements ont leurs services secrets. En Amérique, c’est la CIA, en France, le 2ème Bureau, en Angleterre, le MI-5. L’Organisation Atlantique a le sien aussi. Dans les cas difficiles, on fait appel à moi ou à quelqu’un dans mon genre. Oh, je me présente : je m’appelle Drake, John Drake ».
John Drake, agent secret de l’OTAN, dans le contexte politique de l’époque qui était celui de la Guerre Froide, est envoyé en mission aux quatre coins du monde, partout où la démocratie est en danger. Il faut noter que lorsque les intrigues mettaient en cause un régime totalitaire, les scénaristes prenaient le soin de présenter celui-ci sous un nom imaginaire, pour des raisons diplomatiques évidentes…
Trois supérieurs assignent à John Drake ses diverses missions : Gordon, installé à Washington, a pour secteur l’Amérique du Sud et L’Asie ; le colonel Keller s’occupe du secteur européen ; enfin, Hardy, basé en Angleterre, contrôle également le secteur colonial en Afrique et aux Indes. Mais il arrive à Drake d’agir de sa propre initiative. Les histoires se déroulent dans des endroits exotiques un peu partout dans le monde…
A l’instar de Mc Gyver, John Drake n’utilise jamais d’arme et se sert uniquement de son intelligence… et de quelques remarquables gadgets mis au point par son service (bouton de cravate explosif, rasoir électrique dissimulant un magnétophone, briquet-appareil photo, pipe expulsant une fléchette émettrice d’un signal radio, trousse de toilette transformable en un récepteur d’ondes courtes, parapluie muni d’un dispositif à air comprimé pouvant projeter un micro, stylo émetteur-récepteur, cigare émettant du gaz lacrymogène et machine à écrire avec récepteur radio intégré).
A noter également que la suite de cette série est Le Prisonnier.