Rihanna, de son vrai nom Robyn Rihanna Fenty, voit le jour le 20 février 1988 sous le soleil de la Barbade (Caraïbes). Chanteuse, danseuse, occasionnellement actrice (American Girls 3, Battleship, This is the End), Rihanna évolue entre le R&B et la pop.

Repérée par le producteur Evan Rogers en vacances à la Barbade, Rihanna emménage à 16 ans aux Etats-Unis pour y entamer une carrière musicale. Le rappeur et producteur Jay-Z, boyfriend de Beyoncé, flaire la graine de star et lui fait signer un contrat pour six albums.

Son premier album studio « Music of the Sun », dont est extrait le single « Pon de Replay », sort en 2005 et oscille entre reggae, dancehall et R&B. La réputation de découvreur de talents de Jay-Z encourage les radios à diffuser à outrance « Pon de Replay » et l’album rencontre un succès mondial.

L’année suivante, son deuxième album, « A Girl Like Me », est porté par les hits « SOS », « Unfaithful » et « Break It Off » (en duo avec la star jamaïcaine Sean Paul). À seulement dix-sept ans, Rihanna s’impose sur la scène R&B et part en tournée avec les Black Eyed Peas aux États-Unis et les Pussycat Dolls en Europe.

La grande bombe sexy sort son troisième album en 2007 : « Good Girl Gone Bad ». Le single « Umbrella » (sur lequel apparaît son mentor Jay-Z) se classe n°1 dans près d’une trentaine de pays. « Don’t Stop The Music », « Hate That I Love You » (avec Ne-Yo) et « Rehab » (auteur de la chanson, Justin Timberlake apparaît dans le clip) dominent également les charts de nombreux pays.

En 2008, Rihanna vit une relation houleuse avec Chris Brown et une dispute entre les deux jeunes gens dégénère en 2009. Chris Brown est poursuivi par la justice pour coups et blessures. La chanteuse met plusieurs mois avant de se remettre de ce choc émotionnel et de revenir à ses activités professionnelles.

La sortie de « Rated R » fin 2009 cartonne dans le monde entier et notamment le single « Russian Roulette ». L’univers plus dur, plus sombre mais également plus mûr renvoie une nouvelle image de Rihanna.

« Loud » en 2010 contient les participations de David Guetta et Drake, ainsi que les tubes « Only Girl (In the World) » et « What’s My Name ». Suite de « Love the Way You Lie » qu’elle a interprété avec Eminem sur l’album « Recovery » de ce dernier, « Love the way you lie (Part II) » figure sur l’album de Rihanna avec la participation du rappeur.

« Talk That Talk » en 2011 alterne entre des titres orientés électro, pop ou R&B. On retrouve deux collaborations sur ce disque, Calvin Harris (qui a notamment travaillé avec Kylie Minogue) sur « We Found Love » et Jay-Z sur le titre « Talk That Talk ».

Rihanna participe également à des tubes comme « Princess of China » avec Coldplay ou « Who’s That Chick? » pour David Guetta.

En 2012, sort l’album « Unapologetic » précédé par le tempo calme de « Diamonds ». Une tournée « 777 » dans le cadre de la promotion de ce septième album a fait couler beaucoup d’encre. Des centaines de fans et 150 journalistes de 82 pays différents ont sillonné le monde en boeing 777 et atterri dans 7 villes différentes en 7 jours pour 7 concerts consécutifs. L’alcool coulant à flots, gueule de bois, vulgarité et performances décevantes ont surtout laissé aux fans et journalistes invités, un léger goût d’amertume, tant la bombe de La Barbade a accumulé retards et provocations…

Restons sur une note positive : outre certains choix de vie plutôt hasardeux, l’artiste a quand même reçu de nombreux prix et distinctions lors de ces dernières années. La sulfureuse chanteuse a acquis une notoriété qui n’a rien à envier à celle de Madonna, Lady Gaga, Britney Spears ou encore Beyonce, la petite chérie de Jay-Z (ouch !).

Parallèlement à sa carrière de chanteuse, Rihanna a été choisie pour représenter diverses marques, du téléphone portable LG à la ligne de maquillage CoverGirl ou de vêtements H&M. Elle a également lancé début 2011 la commercialisation de son premier parfum, Reb’l Fleur.

Preuve qu’elle n’est pas seulement qu’un joli minois mais qu’elle a aussi du coeur, elle s’investit dans des oeuvres caritatives : l’association « Believe », qu’elle a créée, vise à fournir aux jeunes éducation, financement, société et soutien médical quand ils en ont besoin (notamment les enfants en phase terminale de maladies comme le cancer ou le SIDA), et ce, partout dans le monde.